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Votre passé vous appartient-il... ou est-ce vous qui appartenez à votre passé ?
Une pièce sur notre relation la plus sacrée - celle que nous avons avec notre mère.
Un Espoir met en avant le triangle formé par la mère biologique, la mère adoptive et l’enfant partagé entre ces deux femmes.
L’expérience de l’adoption est à la fois bénie et maudite mais le résultat est toujours inoubliable.
De la Seconde Guerre Mondiale jusqu’à la révolution sexuelle, la société imposait que les enfants nés hors mariage soient adoptés. Était-ce vraiment pour le bien de l’enfant ?
L’adoption est généralement abordée du point de vue de la mère biologique, qui abandonne, ou de la mère adoptive. Un Espoir nous emmène dans la psychée de l’enfant.
Le tiraillement, la perte et la peur conduisent les trois personnages en territoire inconnu.
Le voyage est mystérieux, choquant, cruel et émotionnellement tendre.

 
 
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La première production d’A Charity Case (titre original) a eu lieu au Belvoir St Theatre à Sydney, Australie, et plus tard en Australie du sud pour le Festival des arts d’Adelaïde. Pour la production originale, la scénographie était d’Imogen Ross ; les productions suivantes en Australie ont été jouées dans un décor de Halcyon Pratt, scénographe habituelle des pièces de Wendy Beckett. La dernière production d’A Charity Case était en 2011 au Theatre Row (salle Clurman Theatre) à New York (Off Broadway), la scénographie était de David L. Arsenault.

 
 
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BIOGRAPHIE
Le savoir théorique de Wendy Beckett est aussi grand que son talent de créatrice : ayant étudié la littérature, la psychologie, et la science, Wendy Beckett enrichit ses pièces de théâtre de toutes ces connaissances. Elle a écrit plus de vingt-cinq pièces et en a mises en scène plus de quarante. Elle est aussi l’auteure de biographies, de livres, d’études académiques et de pièces radiophoniques écrites pour l’Australian Broadcasting Corporation. Une sélection de ses livres et pièces se trouve parmi les collections de la Bibliothèque Nationale d’Australie. A l’âge de vingt-deux ans, elle établit sa propre compagnie de théâtre « Colours Inc » à Adélaïde où elle gère une équipe de cinquante personnes. Depuis 10 ans, elle crée, met en scène et produit ses propres pièces et la qualité de son travail a incité plusieurs artistes australiens éminents à collaborer avec elle. Un des axes majeurs de ses recherches est d’explorer des possibilités artistiques, des thématiques psychologiques et des questions politiques au travers de la création de pièces biographiques. Claudel, montée en mars 2018 à l’Athénée Théâtre Louis-Jouvet, a été sa première création en France. Cette pièce a également été présentée à la Condition des Soies lors du Festival d’Avignon Off 2019. En mars 2019, toujours à l’Athénée Théâtre Louis-Jouvet, elle monte pour la première fois en France la pièce Anaïs Nin, une de ses vies, créee en 2006 au Beckett Theatre à New-York.

NOTE D’INTENTION DE MISE EN SCÈNE
Qui n’a pas pensé lors d’un événement familial : mais en quoi ces personnes me ressemblent ? Je dois être adopté(e) !
L’adoption implique l’abandon d’un enfant. Cela est en contradiction avec nos responsabilités morales et nos obligations en tant que parents et humanistes. Cela touche à notre relation primaire, celle que nous avons avec nos mères.
Alors, la plupart des histoires sur l’adoption sont enjolivées par rapport à la réalité. Le scénario est souvent séduisant : de merveilleux parents adoptifs, des retrouvailles heureuses avec la mère biologique ; tout est fait dans l’intérêt de l’enfant qui en ressort alors reconnaissant, équilibré et heureux. La mère adoptive est maternelle et comblée d’avoir un enfant, la mère biologique a des raisons compréhensibles d’abandonner son enfant et l’enfant est reconnaissant envers les deux mères.
Dans les familles traditionnelles, on dit qu’il y a des “bonnes mères” tout comme des “mauvaises mères”. Mais il est rare d’évoquer ces dernières dans les histoires d’adoption : on s’arrête généralement aux “bonnes mères”. Mais après tout il n’y a pas de mère parfaite, juste des femmes qui ont des enfants. Nous aimons nos mères malgré ce qu’elles nous imposent. Elles peuvent espérer que nous devenions de meilleures versions d’elles-mêmes, ou elles peuvent nous concurrencer. Elles peuvent attendre que nous comblions un vide dans leur vie ou que nous les surpassions. Les relations les plus bénéfiques semblent être les plus exigeantes, mais sans une mère aimante, comment répondre à ces attentes ?
Dans Un Espoir, ces femmes sont loin d’être parfaites. La mère adoptive casse nos préjugés, la mère biologique nous fait remettre en question notre jugement et l’adolescente nous fait ressentir combien la relation mère-fille ne se déroule jamais aussi bien que nous le prétendons.
Cette pièce a été écrite suite à de nombreuses interviews de mères biologiques, de mères adoptives, et d’enfants adoptés. Adoptée moi-même, j’étais curieuse de savoir s’il y avait des points communs dans nos histoires. Plus tard, j’ai moi-même adopté un enfant et ma conclusion est la suivante : nous faisons tous de notre mieux. Le courage consiste à ne pas avoir peur de déconstruire le puzzle de nos vies et à trouver, ensuite, assez d’amour pour le réassembler.